Ce mardi, KGoon annonçait à ses abonnés que sa performance à Métro Métro 2020 venait d’être annulée. Effectivement, la police aurait fait de la pression auprès de l’organisation du festival afin que le rappeur montréalais ne puisse présenter son spectacle dans le cadre de l'événement qui se déroulera du 15 au 17 mai prochain.

Photo : Service de police de la Ville de Montréal - SPVM

« Ils n’ont aucune raison de [...] demander l’annulation de ma performance. Je n’ai aucun problème avec la justice », disait alors le rappeur montréalais. Joint par HHQc.com, le rappeur montréalais a précisé qu’il ne voulait pas donner plus de détails sur les événements. Même son de cloche du côté de Metro Metro qui n'a pas voulu faire de commentaires sur la situation.

Et qu’en dit la police?

Joint par courriel, Renaud Beauchemin, le chargé de communication de la Section des communications du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), a affirmé à HHQc.com que la décision finale de tenir ou non un spectacle revient au promoteur. « C’est ce dernier qui a la responsabilité d’assurer la gestion de l’événement et, conjointement avec le propriétaire de la scène ou de la salle de spectacle, de voir au respect de la loi », précise-t-on.

« Au besoin, policiers et promoteurs communiquent afin que ces derniers puissent prendre une décision relativement à la tenue d’un événement et, le cas échéant, quant aux moyens à prendre afin de s’assurer de son bon déroulement (par exemple, ajouter des services de sécurité) », poursuit Beauchemin.

Le SPVM déclare que « les échanges portent essentiellement sur l’historique des événements ayant donné lieu à des troubles ou encore sur l’affluence générée habituellement par un artiste pour évaluer les risques de surcapacité d’une salle ».

Il ajoute que le rôle du SPVM « consiste essentiellement par la suite à voir au respect des diverses réglementations en vigueur et assurer la visibilité policière lorsque pertinent ».

Quant à KGoon, nous restons sans information supplémentaire. « Le SPVM n’émet toutefois pas de commentaires concernant un cas, un événement ou un artiste particulier », de conclure le responsable de la la Section des communications du service de police.

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