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Menacé d'expulsion du Canada depuis un moment, Enima a finalement reçu une réponse favorable de la part de la Cour fédérale. Effectivement, le rappeur montréalais a obtenu un sursis de cinq ans, accompagné de 18 conditions à respecter sans quoi il sera expulsé du pays. Toutefois, si Enima respecte ses conditions pendant cinq ans, la mesure d'expulsion sera évidemment annulée.
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Citoyen algérien, Enima avait été déclaré interdit de territoire en 2014 pour son parcours criminel. « Durant son adolescence, le défendeur est reconnu coupable de plusieurs infractions criminelles, pour lesquelles il écope de diverses peines de détention sous surveillance dans la collectivité. À l'âge adulte, il continue d'accumuler les condamnations criminelle », a rappelé la juge Sylvie Roussel dans son jugement.
En mars dernier, la Section d'appel de la Commission de l'immigration et du statut de réfugié lui avait accordé un sursis de cinq ans à l'expulsion. Enima semblait alors éprouver des remords et disait avoir changé de vie. Il disait avoir maintenant quelque chose à perdre : sa carrière de rappeur.
Sur Instagram, Enima a tenu à remercier personnellement son avocat d'immigration. Plus tôt la semaine dernière, Enima remerciait également son avocat sans qui son album qu'il est en train de préparer ne serait pas possible. Le rappeur parlait alors d'un album que nous ne sommes pas prêt d'oublier. Il faut le dire : le rappeur a frappé des scores en 2018. Il s'est d'ailleurs hissé dans notre palmarès des 25 meilleurs vidéoclips ou chansons de l'année. Gageons que 2019 lui réservera autant, sinon plus de surprises.
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