Ce matin, Marie-Gold a réagi aux propos tenus par Anodajay dans La Presse. Lors d'un article publié le week-end dernier, le patron de 7ième Ciel a effectivement dit qu'il ne « baisserait pas ses standards de qualité pour avoir une femme sur [son] label ». Des propos qui ont fait réagir quelques personnes, dont des femmes qui ont commenté la situation sur une publication du journaliste Félix B. Desfossés, également collaborateur HHQC.com.

Anodajay, de son vrai nom Steve Jolin, est finalement intervenu sur la publication en question afin de dire que ses propos avait été cités hors contexte. Dans l'article intitulé «Le rap féminin? Ça n'existe pas!», le producteur affirme qu'il doit avoir un coup de cœur qui le fait vibrer avant de signer un projet et d'investir son temps et son argent. Chose qui ne lui est malheureusement pas encore arrivée avec une femme. Au passage, il cite néanmoins quelques noms, dont Sarahmée, MCM, ou Meryem Saci, rappeuses toutes déjà signées sur une compagnie de disques.

Réponse de Marie-Gold

C'est dans un verse saccadé et offbeat que Marie-Gold a répondu à Anodajay aujourd'hui. Elle a exprimé son opinion en citant au passage d'excellentes rappeuses comme Sarahmée et Naya Ali. En publiant la vidéo disponible ci-dessous, celle qui a remporté le EP rap de l'année 2018 au GAMIQ voulait amener une petite réflexion à propos de la place qu'occupent les femmes dans le rap.  Au moment d'écrire ces lignes, certaines artistes féminines avaient alors donné leur support à l'ex-Bad Nylon. C'est le cas de Heartstreets qui a commenté la vidéo.

Voir cette publication sur Instagram

Ce week-end, @lp_lapresse a sorti un article pertinent sur la place des femmes dans le rap game. Comme je n’y ai pas été approché (sans rancune), j’ai décidé de faire ce que je sais faire de mieux : 1. Donner mon opinion quand on ne me la demande pas 2. Du rap . ENJOY! *Je réagis notamment au propos de @disques7iemeciel (« je n’abaisserai pas mes standards de qualité pour avoir une femme sur mon label »). Je sais relativiser sur la façon dont les propos peuvent être altérés par le journalisme. Cela dit, il s’agit d’une idée souvent véhiculée et à tort, et j’en profite pour la démystifier. One love. + shout out aux rappeuses inspirantes dans l’article aka @sarahmeeo @dddonzelle @nayaalitheoriginal et plus. #myPOV

Une publication partagée par Marie-Gold (@marie.ggggggg) le

À LIRE ÉGALEMENT : Au Québec, les rappeuses ont déjà été beaucoup plus que de simples «femmes qui rappent»

Page d'accueil