« Un rappeur accusé d’avoir vendu son ex pour financer son album », pouvait-on lire dans les grands titres du Journal de Montréal ce matin. Il s’agit d’Oma, originaire de Saint-Jean-sur-Richelieu. Il a fait paraître cet automne l’album Le 4ho3nix, chez Production Drop. Sa chanson Mon bled a notamment été relayée par le géant médiatique.

Il est accusé entre autres de proxénétisme, de publicité pour des services sexuels, de traite de personnes, de menaces de mort, d’agression sexuelle et d’agression armée. En plus de son ex, Le Journal de Montréal affirme que le criminel de 38 ans aurait battu une autre jeune femme avec un balai en plus de la forcer à se prostituer.

Le tout pour financer son album. C’est ainsi que son ex-label, Production DROP, a décidé de se dissocier du rappeur. Dans la foulée, la jeune compagnie basée à Saint-Jean-sur-Richelieu a envoyé un communiqué de presse, signé conjointement avec son distributeur, Propagande, confirmant qu’ils sont en processus juridique de séparation.

« D’ores et déjà, les demandes et les retraits des produits physiques et numériques pour l’album Le 4ho3nix sont effectives dès maintenant et/ou en cours de traitement dans toutes les boutiques ainsi qu’en ligne », peut-on lire dans le communiqué en question. Le distributeur et la maison de disque affirment qu’ils étaient en ignorance complète des causes.

Au moment d’écrire ses lignes, l’album était toujours disponible sur les plateformes numériques. 

Photo : Capture d’écran YouTube

Page d'accueil